CHERIE . no promisses

icons livejournal

NOM BLACKBURN. PRÉNOM(S) CHEROKEE DELILAH. ÂGE 20 ans. DATE & LIEU DE NAISSANCE 28 avril 1990, MONTRÉAL. ÉTAT CIVIL Célibataire. NATIONALITÉ Canadienne. OCCUPATION Emmerdeuse à plein temps. AVATAR MICHELLE TRACHTENBERG

Pourquoi avez-vous choisi Grabown City comme lieu de vacances Merci à papa, maman, de m'avoir exilée ici, dans cet endroit qui ressemble étrangement à nulle part. Je crois bien que je vais mourrir si je ne trouve pas de centre commercial bientôt. Une fille ne peut pas survivre sans lipstick. Anyway, ce n'est pas des vacances, puisque je compte dégager d'ici dès que je peux.
Votre première impression en y arrivant Uhm, à combien de kilomètres est le prochain starbucks ? Non, mais c'est une blague, je crois pas qu'ils auraient pu choisir un pire endroit. Vivement les touristes civilisés. Je crois bien que j'embrasse le premier qui ne me parle pas de vaches et de tracteurs.
Vous êtes plutôt plage ou randonnée dans la forêt Aucun des deux, je suis piscine ou centre commercial. La nature, c'est quelque chose qui aurait du disparaitre avec la civilisation. Je ne vois pas l'intérêt d'aller se perdre dans la forêt. Si vous voulez faire de l'exercisses, il y a des endroits pour ça, ça s'appelle un gym.
La première chose que vous avez mise dans votre valise Mon portable, avant que mes parents aient la géniale idée de me le confisquer. Je crois bien que ce serait la fin du monde si je ne pouvais pas texter mes Montréalais chéris. Il n'est pas question que je disparaisse de la terre, ou au moins de mon cercle restreint et préalablement choisis d'amis.
L'objet indispensable que vous avez oublié chez-vous Ma paire d'escarpins Chanel, tous juste arrivés de Paris par poste expresse. Je texte ma mère tous les 20 minutes pour qu'elle m'envoie le paquet. Je ferais quasiment n'importe quoi pour pouvoir les mettre en ce moment. Mes bottillons du mois passé sont tellement démodés que ça me donne de l'urticaire.
Une chose qui vous plaît et vous déplaît à Grabown City Pour l'instant, je crois bien détester TOUT, sans exception. Je ne crois pas que ça change. Cette ville n'a rien de plus que Montréal, y compris la civilisation. Égorger un poulet, c'est sans doute la chose la plus répugnante sur cette terre. Personne ne me fera toucher à de la viande encore vivante!

GRABOWN CITY, CINQ MINUTES D'ARRÊT.
« On ne laisse pas Bébé dans un coin » -Patrick Swayzie, Dirty Dancing.
Ma mère a toujours adoré ce vieux films, et je dois avouer que le personnage principal est salement cannon. Elle aurait voulu être Bébé, la fille au prénom insondable dont les hommes tombent amoureux. Mais je ne suis que Cherie, celle qui fait craquer les hommes et les demoiselles. Je ne serai pas un cliché, celui de la fille riche malheureuse. J’ai depuis toujours fait mon possible pour être heureuse, malgré les restrictions. Entre l’école privée et notre manoir dans Westmount, les choses auraient du faire de moi la petite fille parfaite. Mais non, je voulais plus. Je voulais qu’on m’aime pour ce que je suis. J’ai toujours eu cette ambition, et si je peux m’entourer de petits extras, c’est bien tant mieux. J’ai probablement dix fois plus de chaussures que la moyenne féminine. Craquant toutes les deux semaines pour une paire de Manolo Blanik ou de Louboutins. C’est mon dada, ça et mon téléphone portable. J’en change tous les mois, pour accessoriser mes tenues. Certains disent que je suis excentrique, d’autres que je suis superficielle, mais la vérité, c’est que je suis simplement libre. Ou tout du moins, jusqu’à il y a un mois.

POP POP POPULAR –
« Cherie, ton nouvel outfit est glamoralicious. Whoah, si j’avais seulement . . .»
« Madeleine, t’est folle ou quoi ? Cet adjectif est maintenant défendu depuis que Kat a dit que les chaussures de la nouvelle l’étaient, non mais, tu devrais te tenir au courrant, Cherie a texté tout le monde sur le sujet! »
« Quoi ? Mais je n’ai jamais reçu ce texte là ? »
Les deux jeunes femmes sont toutes les deux absorbées par leur blackberry qui se met à sonner dans leur mains, annonçant un nouveau message.
« Oh gosh, Kat et Ace ont étés apperçus à se promener main dans la main devant l’université! »
« Cherie vas en faire une crise! »

En y repensant bien, c'est probablement le moment ou les choses ont changé. Madeleine et Alice m'ont regardé avec de grands yeux, alors que j'ai lu le texte que nous envoyait Dylan. C'est a ce moment la que j'ai décidé que ça n'avait plus d'importance. Que Ace pouvait bien faire ce qu'il voulait, parce que j'allais en faire autant. J'ai gentilment fait tout mon possible pour rendre sa vie un enfer, en quelque sorte. La jolie Kat, c'est dans mon lit a moi qu'elle a fini, tout comme Dylan, son meilleur ami. On appelle ça une petite vengeance a la Cherie. C'est le seul qui m'a brisé le coeur, mais il ne l'a jamais su. Je ne lui ai plus jamais adressé la parole. Bye bye Ace, bienvenue tous les autres.

« Cherie, viens ici . . .
Je hoche la tête, lui faisant signe de l'index que s'il désire quoi que ce soit de moi, c'est lui qui devra venir le chercher. Il glisse sur le lit, pour se retrouver par dessus moi, ses lèvres contre ma peau. Il fait chaud soudainement, et naturellement, j'enlève quelques morceaux, le débarassant de son chandail par la même occasion.
« Cherie, j'ai le top Chanel que tu m'as . . .
C'est Alice, dans l'entrebaillement de la porte, qui reste figée, probablement gênée de ne pas avoir frappé. Elle a toujours entendu parler de mes follies, posant des question indicrètes dans la cafétéria. Pourtant, jamais je n'aurais cru qu'elle serait . . . intéressée. Je lui fais donc signe d'approcher et je l'embrasse, sur la bouche, lui arrachant un soupir. Quand à lui, il regarde, soudainement très silencieux dans cette situation que bien de gens qualifieraient d'anormale. Je ne fais que saisir les opportunités. Les choses n'étaient pas beaucoup plus avancées alors que maman chérie décida de rentrer en avance. Une de mes meilleures amies collée a mes lèves, a moitié nue avec elle et lui dans le même état. Vous imaginez la crise. Tout ça pour dire que j'ai eu beau pleurer et supplier, j'ai quand même eu droit a un billet aller seulement vers le coin le plus perdu qu'ils ont trouvé. Il parrait que j'ai une tante par alliance et son fils qui y habitent. Reste a survivre. Le conducteur du taxi m'a lancé un regard noir en sortant mes 16 sacs du coffre. J'ai besoin d'un minimum tout de même, et ce serait suicidaire de voyager sans plus d'un cinquantaine de paires de souliers. Vous n'êtes pas daccord ?

Bienvenue sur le forum et bonne continuation.
Michelle

MICHELLE
ET UNE QUÉBÉCOISE EN PLUS
Bienvenue (et je ne refuserais pas un lien )

merci pour le compliment
Je me dépêche de lire tout ça ET JE TE VALIDE